Othello

Dans le cadre de la Saison 23-24 du Domaine d’O

La tragédie shakespearienne ramenée au prisme de ses trois personnages principaux, Othello, Desdemone et Iago, piégés dans la triangulation fatale du désir. Des thèmes graves et actuels – racisme, féminicide, emprise – craquelés par d’inattendus éclats de rire.

Jean-François Sivadier, le metteur en scène, le dit bien : Othello est la pièce de Shakespeare la moins chargée en message philosophique, la moins encline à la fresque historique. Il n’y a donc aucun sacrilège à la dépouiller de ses atours romantiques et à faire de la pièce ce qu’elle est avant tout : un drame à trois personnages. Tragiquement banal, dramatiquement actuel : un homme, manipulé jusqu’à l’aveuglement, tue sa femme par pure jalousie. Mais Sivadier va plus loin : il y a, au moins dans la première partie, des ressorts qui, dit-il, sont ceux de la comédie. Comme toujours chez Shakespeare. D’où ce parti-pris d’un méchant de théâtre – et quel méchant est plus méchant que Iago ? – qui, en quelque sorte, joue franc-jeu et explique au public son plan de déstabilisation mentale. Moments de respiration, rires grinçants… Mais le destin est en marche. Le piège va se refermer sur Desdémone qui n’est dupe de rien, Othello change – littéralement – de visage… La tragédie se clôt. Tragédie de tous les temps, de tous les lieux.

COPRODUCTEURS
Odéon-Théâtre de l’Europe ; Le Quai-CDN Angers Pays de la Loire ; La Comédie de Béthune ; Théâtre de l’Archipel, scène nationale de Perpignan ; Châteauvallon-Liberté, scène nationale de Toulon ; Théâtre National de Nice – CDN Nice Côte d’Azur ; Théâtre National Populaire – Villeurbanne ; Le Bateau Feu, scène nationale de Dunkerque ; L’Azimut – Antony / Châtenay-Malabry ; Les Quinconces et L’Espal – scène nationale du Mans ; La Comédie de Saint-Etienne, CDN ; ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie ; La Coursive scène nationale de La Rochelle ; Le Théâtre de Caen.

Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National.
La compagnie Italienne avec Orchestre est aidée par le Ministère de la Culture / Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile-de-France, au titre de l’aide aux compagnies.
Remerciements à : Théâtre 71, scène nationale de Malakoff.
Atelier de Paris, centre de développement chorégraphique national et Eileen Evans