Bénédicte Roussenq

soprano

Après des études de violon et de musicologie à Aix-en-Provence et la Sorbonne-Paris IV, Bénédicte Roussenq débute le chant au
Conservatoire National de Région de Marseille, puis au Conservatoire Francis-Poulenc de Paris ; elle obtient son premier prix en 2008, et intègre le Centre National d’Artistes Lyriques (Cnipal) pour deux saisons (2008-2010).
Bénédicte est également diplômée de l’Union Professionnelle des Maîtres du Chant Français (Prix d’excellence 2011), et a reçu
diverses distinctions : 1er prix au Concours du Forum International d’Art Lyrique en Arles (2011 2e prix au Concours Lyrique International de Marmande (2011), elle fait partie des 40 finalistes de la Compétition Placido Domingo Operalia à Pékin (2012), et a été demi-finaliste au Concours des Jeunes Voix Wagnériennes à Bayreuth (2012). Dernièrement, elle a été pensionnaire de l’Opera Studio Mascagni au Teatro Goldoni de Livorno, sous la direction d’A. Paloscia et G. Del Monaco.
Ses premiers pas sur scène se font avec Armelinde dans la Cendrillon de Pauline Viardot, puis Eurydice dans Orphée et Eurydice de Gluck, Madeleine dans L’Étranger de Vincent d’Indy, l’impératrice Marie-Louise dans L’Aiglon, la jeune Babylonienne dans Hérodiade, la vierte Magd dans Elektra, Metella dans La Vie Parisienne, Donna Elvira dans Don Giovanni, Mimi dans La Bohème. Puis son répertoire s’élargit, et lui permet d’aborder des rôles plus dramatiques : Giulietta dans Les Contes d’Hoffmann, Floria Tosca dans Tosca, elle crée le rôle principal de l’opéra du compositeur marseillais Lionel Ginoux Médée Kali et débute en Italie avec Turandot et Santuzza dans Cavalleria Rusticana. Durant ce début de carrière, Bénédicte Roussenq a eu l’opportunité de travailler avec de grands chefs et musiciens dans différentes maisons d’opéras, tels E. Plasson à Toulon, P. Steinberg, J-Y Ossonces et F. Pleyer à Marseille, M. Minkowski à Aix-en-Provence, C. Palleschi à Catanzaro, G. La Malfa à Bari, D. Agiman à Livorno, J. Mercier à Metz, Reims et La Chaise-Dieu, Lawrence Foster à Montpellier, Michel Piquemal à Sylvanès, Paris, Versailles et Saintes..
Bénédicte Roussenq se produit régulièrement en récital piano-voix, et elle apprécie particulièrement le répertoire sacré romantique, qui lui permet entre autres d’interpréter la Petite Messe-Solennelle de Rossini, la Missa di Requiem de Verdi,
le Requiem de Saint-Saens, ainsi que les ouvrages spirituels de Gounod (Gallia) ou Caillebotte (Dies Irae), et plus récemment le Gloria de Poulenc, l’oratorio d’H. Tommasi Procession nocturne et le Magnificat de M. Palmeri.