Edwin Crossley-Mercer
basse
Depuis le début de sa carrière en 2006, la basse anglo-française Edwin Crossley-Mercer est une présence régulière sur les scènes des grandes maisons d’opéra et salles de concert d’Europe, des débuts aux prestigieux festivals de Glyndebourne, Aix-en-Provence et de Pâques à Salzbourg, aux performances avec les célèbres orchestres de Berlin, Vienne, Paris, Londres et Los Angeles. Il embrasse un large répertoire de rôles dans les styles baroque, classique et contemporain, en collaborant avec certains des plus grands chefs d’orchestre de notre époque, dont Daniel Barenboim, Gustavo Dudamel, Andris Nelsons, Philippe Jordan, Riccardo Minasi et Leonardo García Alarcón.
Initialement associé à un répertoire de baryton-basse axé principalement sur Mozart, Rossini, Handel et Rameau, Crossley-Mercer se prête aujourd’hui à une riche palette de rôles de compositeurs tels que Beethoven, Berg, Britten, Strauss, Verdi et Wagner. Avec une affinité naturelle pour le répertoire français, Berlioz, Gounod, Massenet et Meyerbeer figurent fermement sur son emploi du temps, marquant des débuts au Festival Saito Kinen au Japon dans Béatrice et Bénédicte, avec les Berliner Philharmoniker/Sir Simon Rattle dans La damnation de Faust, au Dallas Opera dans Manon, avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France/Daniel Harding dans Roméo et Juliette, au Festival d’Aix-en-Provence/Sir Mark Elder dans Le Prophète, et avec l’Orchestre National de France dans L’enfance du Christ.
Loué pour son timbre riche et sa basse autoritaire, ces dernières saisons, Edwin Crossley-Mercer a démontré une grande polyvalence vocale et dramatique avec des débuts allant de Biterolf dans Tannhäuser de Romeo Castellucci au festival Osterfestspiele Salzburg sous Andris Nelsons, Osiride dans la nouvelle production de Tobias Kratzer du Moïse et Pharaon de Rossini à l’Opéra national de Lyon sous Daniele Rustioni, jusqu’à Lear de Reimann dans la nouvelle production de Christoph Marthaler à la Bayerische Staatsoper sous Jukka-Pekka Saraste.
D’autres apparitions significatives incluent Don Alfonso (Così fan tutte) pour l’Opernhaus Zürich et le Bayerische Staatsoper, Colline (La bohème) avec l’Orchestre National de Lille, Der Freischutz de von Weber à la Staatsoper Unter den Linden Berlin et au Theater an der Wien, à la fois Guillaume Tell sous Diego Matheuz et Peter Grimes sous Thomas Guggeis.
Les projets baroques récents incluent Jephta de Handel aux Händel Festspeiele Halle, Les Indes galantes à l’Opéra national de Paris sous Leonardo García Alarcón, Platée pour le Gran Teatre del Liceu et le Theater an der Wien sous William Christie, et plus récemment en tant que Hidraot dans Armide de Lully pour l’Opéra Comique, dirigé par Christophe Rousset.
Lors de la saison 24-25, Crossley-Mercer retourne à l’Opéra Comique et à l’Opéra national Montpellier en tant que Créon dans Médée de Cherubini dans une nouvelle production de Marie-Ève Signeyrole. Pour ses débuts en tant qu’Escamillo (Carmen) il retournera à La Monnaie dans la production de Dmitri Tcherniakov sous Nathalie Stutzmann. Sur la scène de concert, il se produira avec le Symfoniker Hamburg et au Festival de Musique de Bratislava en tant que Frère Laurent dans Roméo et Juliette sous Sylvain Cambreling, avec Opera Fuoco à Namur dans le rôle titre de Hercules de Handel sous David Stern et en tournée avec Les Talens Lyriques pour l’Oratorio de Pâques de Bach sous Christophe Rousset.
Crossley-Mercer a un large répertoire de concert comprenant la Symphonie No.9 de Beethoven, Die Schöpfung de Haydn, Messiah de Handel, Stabat Mater de Rossini, Glagolitic Mass de Janáček, Paradies und die Peri de Schumann, Oedipus Rex de Stravinsky et la Matthäus-Passion de Bach.
Reconnu pour ses performances en récital, Crossley-Mercer a présenté des programmes de lied et de mélodies à Bad Kissingen, aux Festspeiele Mecklenburg, au Musée d’Orsay, au Festival de Pâques, au Festival International de Colmar et au Louvre.
Deux fois nommé aux Grammy Awards, la discographie d’Edwin Crossley-Mercer comprend plusieurs programmes baroques (Charpentier et Lully), une collaboration avec le compositeur américain Michael Linton sur Carmina Catulli et Wilde Songs, une compilation de mélodies de Nadia Boulanger, et Die Winterreise de Schubert.
MàJ 12/2024
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